Que pensez-vous de la Fête du livre de cette année ?

Le blog de la Fête du Livre 2009 : "L'Asie des écritures croisées, un vrai roman".

dimanche 18 octobre 2009

Être écrivain aujourd'hui en Chine et en Corée... et Vietnam !

Le public de la master class.

Petit changement de programme pour la master classe de ce samedi matin. Initialement intitulée « Être écrivain aujourd’hui en Chine et en Corée », elle s’est vue attribuée le Vietnam en plus du fait de la présence de Thûan. Cette dernière étant en effet obligée de partir ce soir, ne pourra donc pas être présente dimanche matin comme prévu.


C’est donc en présence de Kim Young Ha, Li Ang, Lee Seung-U, Xu Xing et donc Thûan que débute la rencontre animée ou plutôt « présidée » comme l’a souligné Lee Seung-U par Noël Dutrait.


Les points de vue divergent dès la première question posée par un étudiant en chinois. En effet si Kim Young-Ha n’a pas le temps de savoir quelle est son identité en tant qu’asiatique ou coréen, Li Ang, après une remise à niveau sur le plan historique, quant à elle se définit comme écrivaine taïwanaise à part entière, mais surtout auteur féminine.


Sur la question des influences littéraires des différents écrivains présents, les réponses sont unanimes. Pour un asiatique, ne pas avoir lus les grands classiques européens signifie être inculte. Les auteurs ont donc tous été plus ou moins influencés par les européens, notamment les français, et plus rarement par ce qu’ils appellent les mauvais romans.


Vient ensuite la très vaste et inévitable question de la raison pour laquelle ils écrivent.
Certains comparent alors l’écriture au voyage (Thûan), d’autres expriment leur besoin presque vital d’écrire (Lee Seung-U et Xu Xing), tandis que pour Kim Young-Ha, cela lui donne un véritable sentiment de liberté.


S’ensuit une grande discussion sur la traduction et la relation avec le traducteur, problème que Thûan ne rencontre pas puisque sa traductrice est sa sœur jumelle ! Mais quand certains n’ont pas cette chance, il arrive que des erreurs se glissent dans la traduction. Kim Young-Ha espère que ces potentielles fautes embelliront sont texte, et Li Ang, « victime » d’une traduction erronée, estime, à juste titre, que ces fautes n’ont pas leur place dans ses romans.

Quant à Lee Seung-U, il s’estime heureux d’être traduit tout simplement car il fait parties de ces écrivains plus connus à l’étranger que dans son propre pays.


Pour finir cette séance, les écrivains nous parlent de leur façon d’écrire : avec un stylo quand ils sont pris par la passion de l’écriture, avec un ordinateur parce que c’est plus commode, plus pratique…

1 commentaire:

Qui êtes-vous ?

Grande nouveauté en cette année 2009 : quatre étudiants du département information-communication option métiers du livre de l'IUT d'Aix-en-Provence ont été mobilisés pour vous faire part de leur expérience en tant que spectateurs de la Fête du livre.

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